Citations correspondant à « coquin » : 47 citations trouvées dans le Littré (40 affichées)
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[coquin au sens de séduisant] Rien n'est tant si coquin, ni doux, ni attrayant qu'un butin quel qu'il soit, soit de mer, soit de terre BRANTÔME t. IV, p. 332, édit. Monmerqué. coquin, ine
La peste le coquin ! MOLIÈRE Festin, III, 6 peste
Un coquin qui file la carte DANCOURT Désolat. des joueuses, sc. 13 filer
Ce n'est plus qu'un coeur bas, un coquin ténébreux BOILEAU Ép. IX ténébreux, euse
Et de mon ver-coquin je ne me puis défendre RÉGNIER Sat. IX ver-coquin
Tous les jours le coquin lasse ma patience REGNARD Ménechm. I, 1 coquin, ine
Que me vient donc conter cet assuré coquin ? MOLIÈRE Dép. am. III, 8 coquin, ine
Je veux dire que tu es un coquin fieffé HAUTEROCHE Cocher supposé, sc. 18 fieffé, ée
Vous êtes un sot, un maraud, un coquin et un impudent MOLIÈRE l'Avare, III, 5 impudent, ente
Et pour le coquin de Silvestre, je le rouerai de coups MOLIÈRE Scapin, I, 6 rouer
Me traiter de coquin, de fripon, de pendard, d'infâme ! MOLIÈRE Scapin, II, 7 traiter
J'ai laissé les dames avec ce gros coquin d'abbé DANCOURT la Maison de camp. sc. 8 coquin, ine
Ils sont coquin et jougleor Et trop hardi demandeor GUIOT DE PROVINS Bible, V.2488 coquin, ine
Peste soit le coquin de battre ainsi sa femme ! MOLIÈRE Méd. malgré lui, I, 2 peste
Je fais transcrire et retranscrire mon coquin de prophète [Mahomet] VOLTAIRE Lett. d'Argental, 20 févr. 1741 retranscrire
Chacun a son ver-coquin dans la tête et son malheur fatal PATIN Lett. t. II, p. 315 ver-coquin
Le coquin dans le bois a volé quelque coche REGNARD Démoc. I, 2 voler [2]
C'est mon coquin de fils qui aura mis la main dessus sans doute DANCOURT Bourg. à la mode, III, 3 coquin, ine
Je n'ai dormi qu'un moment, Et voilà son rudiment, Le coquin m'en fait des cornes BÉRANGER Me d'école. corne
Ce n'est plus qu'un coeur bas, un coquin ténébreux ; Son visage essuyé n'a plus rien que d'affreux BOILEAU Épît. IX essuyé, ée
Je dirai que de lui [un valet] je m'étais défié, Que c'était un coquin, et qu'il est renvoyé GRESSET le Méch. II, 2 renvoyé, ée
Un coquin est celui à qui les choses les plus honteuses ne coûtent rien à dire ou à faire LA BRUYÈRE Théophr. Coquin. coquin, ine
Qui donc est le coquin qui prend tant de licence Que de chanter et m'étourdir ainsi ? MOLIÈRE Amph. I, 2 étourdir
Qui donc est ce coquin qui prend tant de licence Que de chanter et m'étourdir ainsi ? MOLIÈRE Amph. I, 2 licence
Et, de coquin, faisant le prince revêtu, Bâtit un paranymphe à sa belle vertu RÉGNIER Sat. v. paranymphe
....Quand un charlatan relève son langage Et, de coquin, faisant le prince revêtu.... RÉGNIER Sat. V revêtu, ue
Qui donc est ce coquin qui prend tant de licence Que de chanter et m'étourdir ainsi ? MOLIÈRE Amph. I, 2 tant
C'est un bon tour que de faire épouser ma vieille gouvernante au coquin qui fit enlever ma jeune maîtresse BEAUMARCHAIS Mar. de Figaro, I, 4 coquin, ine
Cadediou, ce coquin a marché dans mon ombre, Il s'est fait tout vaillant d'avoir suivi mes pas CORNEILLE l'Illus. com. III, 10 ombre [1]
Ce coquin-là vaut vingt mille livres de rente comme un sou, à un enfant de famille REGNARD Retour imprév. 6 sou
C'est un bon tour que de faire épouser ma vieille gouvernante au coquin qui fit enlever ma jeune maîtresse BEAUMARCHAIS Mar. de Figaro, I, 4 tour [2]
Voilà avec elle un coquin de valet qui est l'espion de la mère ; retirez-vous et me laissez prendre langue DANCOURT l'Opérateur, sc. 6 langue
Je voudrais, pour le supplice d'un coquin, que, pendant quelques heures, chaque jour, il pût avoir le coeur d'un honnête homme ST-FOIX Essai sur Paris, t. IV, p. 337, dans POUGENS coquin, ine
Parlons de votre pauvre frère ; un coquin de chirurgien de Paris, après lui avoir fait bien des remèdes, l'assure qu'il est guéri SÉVIGNÉ 6 oct. 1680 remède
Croiriez-vous bien qu'il n'a pas été permis à ce dernier de se défendre à visage découvert contre ce coquin qui attaque sous le masque ? D'ALEMBERT Lett. à Voltaire, 14 juill. 1767 visage
Celui qui m'a offensé par faiblesse retrouvera toujours une voie pour rentrer dans mon coeur ; un coquin n'en trouvera jamais VOLTAIRE Lett. en vers et en prose, 57 voie
Un misérable à qui on a ôté le nom de scélérat qu'on ne trouvait pas encore assez abject, pour lui donner celui de coquin comme exprimant mieux la bassesse et l'indignité de son âme ROUSSEAU Dial. I coquin, ine
Ce pitaud doit valoir, pour le point souhaité Bachelier et docteur ensemble.... Le coquin, lourd d'ailleurs et très court en esprit LA FONTAINE Tabl. pitaud, aude
Le coquin, tout ivre qu'il était, reconnut bientôt son maître, et se troubla si fort en le voyant, que Destin ne douta plus de la trahison qu'il lui avait faite SCARRON Rom. com. II, 13 troubler
Comment, coquin ! - Monsieur, vous n'avez rien qu'à dire, Je mentirai si vous voulez MOLIÈRE Amph. II, 1 dire